Rathbone Mansions
À L’ÂGE de 25 ans, elle épouse un menuisier nommé Jacques Paris, une personne libre de couleur originaire d’Haïti. Leur certificat de mariage est conservé dans la cathédrale Saint-Louis de la Nouvelle-Orléans. À cette époque, Marie est décrite comme grande, belle et sculpturale avec des cheveux noirs bouclés, une peau dorée et de « bonnes » caractéristiques (ce qui signifie plus de blanc que de noir). Cinq ans plus tard, son mari était porté disparu et présumé mort – bien qu’il ait été prouvé qu’il l’avait désertée. Pour une raison quelconque, elle s’est retrouvée avec deux enfants à élever. Elle a commencé à se faire appeler « La Veuve Paris. »CLIQUEZ ICI pour plus d’informations sur les cimetières de la Nouvelle-Orléans.
TRAVAILLER COMME COIFFEUSE et s’occuper des riches femmes blanches et créoles de la Nouvelle-Orléans dans la trentaine est considéré comme le début de sa légende durable. Beaucoup de ces femmes la considéraient comme une confidente et lui racontaient leurs secrets les plus intimes sur leurs maris et leurs amants. Ils ont même divulgué des nouvelles des maîtresses et des affaires de leurs maris. Remarque: J’ai toujours été étonnée de ce que les femmes disent en se faisant coiffer.
UNE DEUXIÈME UNION dans la trentaine s’est produite lorsqu’elle a contracté un mariage en union libre (sans cérémonie officielle ni licence de mariage) avec Louis Christophe Dumesnil de Glapion, membre d’une famille locale importante et a vécu avec lui jusqu’à sa mort en 1855. Bien qu’elle et Glapion ne se soient jamais mariées, elle a eu 15 enfants avec lui en succession rapide et a finalement mis fin à sa carrière de coiffeuse pour élever sa famille.