Carte de bataille : Opération Cobra
24-31 Juillet 1944 : L’évasion de Normandie
L’opération Cobra visait à briser la ligne allemande et à permettre une évasion alliée de Normandie.
L’opération Cobra fut un succès retentissant pour les forces alliées sur le chemin de la libération de la France à l’été 1944, et l’un des tournants clés de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ces journées d’action rapide entre le 25 et le 30 juillet ont vu le début de l’effondrement final de l’occupation allemande de la France.
Pourtant, ces événements sont éclipsés par les batailles sur les plages. Les champs de bataille de l’opération Cobra sont mal documentés, parfois non localisés, souvent perdus au milieu des haies et des ruelles englouties de la Normandie.
La carte ci-dessous montre la percée de l’opération Cobra à la fin de juillet 1944, et provient de notre dossier spécial de 15 pages dans le numéro 103 examinant la percée alliée de Normandie après le jour J – y compris une analyse détaillée des intenses combats de bocage dans les champs et les haies de la campagne française.
Cobra:Le Plan
Avec la prise de Saint-Lô – une importante plaque tournante des communications allemandes – par les V et XIX Corps du lieutenant-général Omar N Bradley, le front fut rapidement consolidé pour la phase suivante des opérations. Le plan de Bradley pour l’opération nommée « Cobra » était qu’un emplacement spécifique sur le front allemand soit bombardé, puis pris d’assaut par l’infanterie et finalement pénétré par un fer de lance blindé.
Le concept clé ici était une concentration extrême – de la puissance de feu, des troupes d’assaut et du blindage – pour ouvrir une brèche étroite par laquelle les chars pouvaient passer dans le pays ouvert au-delà.
Nous devons d’abord choisir un point mou dans la ligne ennemie, puis concentrer nos forces contre elle. Puis, après avoir frappé d’un coup qui écraserait ses défenses de première ligne, nous renversons nos colonnes mécanisées à travers cette brèche avant que l’ennemi ne puisse reprendre ses esprits.
Ceci est un extrait du numéro d’avril 2019 de Military History Matters. Pour en savoir plus sur le magazine et pour vous abonner, cliquez ici.