Protéines d’échafaudage
Que sont les protéines d’échafaudage ?
Les échafaudages de protéines sont des membres de la cascade de signalisation en aval des récepteurs de surface des cellules. Les protéines d’échafaudage aident à relayer le message entre la membrane cellulaire et le noyau plus rapidement. Ils le font en servant de site d’amarrage pour plusieurs partenaires protéiques dans la cascade afin qu’ils puissent être proches les uns des autres. Cette proximité réduit le temps nécessaire à une protéine de la cascade pour trouver son partenaire. Certains échafaudages protéiques restent déchargés jusqu’à ce qu’un message d’un récepteur membranaire activé les atteigne, après quoi ils sont amarrés par plusieurs protéines dans la cascade. D’autres échafaudages protéiques sont ancrés par des protéines dans la cascade avant même qu’un récepteur membranaire activé leur envoie un message, augmentant l’efficacité dans laquelle le message est relayé du récepteur au noyau.
Les RCPG et les protéines d’Échafaudage
Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) sont une grande classe de protéines de surface cellulaire qui relaient des signaux extracellulaires au noyau. Un exemple de RCPG est le récepteur β-adrénergique qui détecte l’hormone adrénaline. Une fois activés par un ligand à la surface cellulaire externe, les RCPG activent leurs protéines G apparentées qui résident sur la membrane cellulaire interne. Les protéines G activées glissent ensuite le long de l’intérieur de la membrane cellulaire pour activer une cascade de protéines et d’enzymes qui à leur tour amplifient le message d’origine reçu par le GPCR. Les protéines d’échafaudage sont des centres d’information clés en aval des RCPG activées. Les protéines d’échafaudage recrutent les membres en aval d’une cascade de signalisation vers la membrane cellulaire interne très rapidement, ou à l’avance, ce qui permet au message de passer efficacement du GPCR au cytosol.
États d’activation de la Cascade de signalisation
La complexité de la signalisation intracellulaire réside dans le fait que les protéines d’une cascade de signalisation ont des états d’activité variables (c’est-à-dire désactivées, partiellement actives, entièrement actives). Ces états dépendent des changements conformationnels qui résultent des interactions avec d’autres protéines. Ils dépendent également de la présence ou de l’absence de fractions, telles que les groupes phosphate, les groupes ubiquitine et les ions calcium. L’état d’activation d’une protéine de signalisation est souvent utilisé comme indicateur de l’activation d’une certaine voie. Par exemple, la MEK ou ERK phosphorylée est souvent interprétée comme représentant l’activation d’une voie de signalisation intracellulaire en aval d’un GPCR. De plus, ces protéines de signalisation peuvent avoir plusieurs sites de phosphorylation, dont différentes combinaisons affectent le niveau d’activité ou de demi-vie de la protéine. Des protéines telles que MEK et ERK sont connues pour se lier les unes aux autres sur des protéines d’échafaudage. La capacité des protéines de l’échafaudage à se lier à MEK et à ERK est également régulée en termes d’état d’activation de l’échafaudage, qui change après une modification post-traductionnelle par addition de fragments chimiques.
Choisir les bons Épitopes pour obtenir des Informations précises
La complexité susmentionnée de la signalisation intracellulaire explique précisément pourquoi choisir les bons anticorps est crucial lorsque les chercheurs cherchent à déterminer avec précision l’état d’une cellule en réponse à des stimuli extracellulaires. Chaque conformation active d’une protéine ou d’un site de phosphorylation peut servir d’épitope différent pouvant être lié par un anticorps. Ainsi, les anticorps conçus pour détecter la présence ou l’absence d’une fraction chimique sur une protéine de signalisation peuvent donner aux chercheurs une image claire de la voie activée et dans quelle mesure. Les épitopes phosphorylés sont souvent des cibles de tests d’immunoblotage et d’immunolocalisation in situ. Étant donné qu’une protéine peut avoir plusieurs sites de phosphorylation, dont chacun affecte la protéine différemment, en plus de plusieurs sites pour des fragments tels que l’ubiquitination, choisir les bons épitopes à détecter est une tâche fructueuse – mais non triviale.
Plusieurs épitopes, que ce soit sur la même protéine ou des protéines différentes, peuvent être détectés simultanément ou séquentiellement sur la même tache ou les mêmes cellules. Il est donc important que les espèces hôtes appropriées pour les anticorps primaires et secondaires soient considérées avec prévoyance. Les anticorps à domaine unique sont également utiles pour ces expériences, ce qui ajoute à la polyvalence des combinaisons d’anticorps pouvant être utilisées dans le même test.
Les anticorps monoclonaux et polyclonaux sont utiles pour détecter l’état des cascades de signalisation intracellulaires. Notre guide de sélection d’anticorps facilite la sélection de la bonne combinaison d’anticorps. Il prend en compte l’espèce spécimen, l’espèce hôte, le niveau de spécificité souhaité et les préoccupations de réactivité croisée, entre autres facteurs. Le guide de sélection des anticorps vous mènera aux meilleures options pour les anticorps à usage unique ou ceux que vous utiliserez dans de multiples applications. La bonne combinaison d’anticorps ciblés sur des épitopes stratégiques clarifiera l’état de toute cascade de signalisation intracellulaire.