Servante d’arrière cuisine
La femme de ménage de l’arrière-cuisine fournissait de l’eau chaude pour l’arrière-cuisine, les tâches de cuisine et le ménage. En plus de ses autres tâches, la femme de ménage devait garder l’arrière-cuisine propre en débarrassant les ordures de viande et de légumes, en frottant les tables de travail et en inondant les sols. L’eau était transportée par un drain à l’extérieur de la maison. Les servantes d’arrière-cuisine auraient rarement manipulé de la porcelaine fine, des verres à pied, du cristal ou de l’argent; ceux-ci sont nettoyés par des femmes de ménage et des valets de pied. Avant l’avènement des systèmes de chauffage central, les servantes de l’arrière-cuisine devaient allumer les feux sur la cuisinière et fournir de l’eau chaude pour le thé et le lavage. Elle a effectué ces tâches le matin avant que le cuisinier ne descende dans les cuisines.
Dans un ménage sans femme de ménage, la femme de ménage de l’arrière-cuisine peut aussi avoir attendu du personnel dans la salle des domestiques, bien que cela ait pu être attribué à une autre femme de ménage ou à un valet de pied subalterne. Dans les jours qui ont précédé l’armoire à eau intérieure, elle a peut-être également été obligée de vider et de nettoyer les pots de chambre des domestiques.
Ce travail a, à l’époque moderne (c’est-à-dire au XIXe siècle), principalement été exécuté par des femmes, mais dans les ménages médiévaux, les domestiques féminines étaient relativement rares. Un serviteur effectuant les tâches décrites ci-dessus s’appellerait un scullion. En 1386, lorsque le Parlement anglais demanda le renvoi de certains ministres de Richard II, le roi répondit tristement qu’il ne licencierait pas autant qu’un scullion de sa cuisine à la demande du parlement.
La racine du mot scullery est le mot français 1300-50 « escuelerie » (prononcé squillerye < équivalent à escuele-dish (<L scutella, dim. de la casserole de scutra) + rie-ry.