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Nancy G. Brinker

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Co-survivante: Son fils, Eric

Chaque jour, je me rappelle que chaque survivante du cancer du sein vit preuve de la force et du courage incroyables que chacun de nous possède. Chaque survivante du cancer du sein nous rappelle que les seules limites de la vie sont celles que nous nous imposons.

En tant que survivante du cancer du sein, je suis reconnaissante de ne pas avoir été confrontée seule au cancer du sein. J’ai eu la chance d’être entourée de mes amis et de ma famille, de professionnels de la santé dévoués et de ma famille à la Fondation Komen qui m’ont aidé à porter mon fardeau. Comme toute survivante du cancer du sein vous le dira, ces personnes sont bien plus que de la famille et des amis – ces personnes sont des co-survivantes. Ce sont de véritables piliers de force qui vivent l’expérience avec nous.

On m’a diagnostiqué un cancer du sein en 1984. Ce n’était certainement pas un moment opportun. Le cancer du sein est comme ça; il frappe quand on s’y attend le moins. J’élevais un fils et je commençais ma deuxième année à construire Susan G. Komen for the Cure en l’honneur de ma sœur, Suzy, qui a perdu sa propre bataille contre le cancer du sein à l’âge de 36 ans. Alors que je faisais face à une maladie que je connaissais déjà trop bien, j’ai vu mon diagnostic de cancer du sein affecter profondément ceux qui étaient proches de moi. À cette époque, l’un de mes co-survivants les plus chers n’avait que huit ans. Il a vécu mon combat contre le cancer du sein quand j’étais jeune. Pourtant, sa force, son soutien et son amour inconditionnel ont joué un rôle déterminant dans mon rétablissement et ma survie.

Mon co-survivant est mon fils, Eric Brinker.

Lorsque vous pensez à un réseau de soutien, votre esprit a tendance à penser à ceux qui vous ont apporté de la nourriture ou qui vous ont conduit à des rendez-vous en oncologie. Eric n’avait que huit ans. Il ne pouvait pas cuisiner, il ne pouvait pas conduire. Ce qu’Eric a apporté à mon rétablissement n’était pas tangible, mais je n’aurais pas pu le faire sans lui.

Eric a vu de ses propres yeux l’impact du cancer du sein sur toute notre famille. Il connaissait l’héritage de sa tante, Suzy Komen, et devait être terrifié à l’idée que sa propre mère pourrait également être arrachée à son monde. Mais même à l’âge de huit ans, il a compris. Il partageait ma peur. Il a partagé mon combat. Et dans les moments les plus sombres de mon diagnostic, c’est son sourire, son câlin ou son baiser qui m’ont donné la force de m’en sortir.

En tant que mère, c’était censé être mon rôle d’aider mon fils. C’était ma responsabilité de voir qu’il était fort et en bonne santé. À huit ans, mon fils et moi avons soudainement inversé les rôles. Il était mon gardien, mon protecteur, mon ange. Le stress que je ressentais en le mettant dans ce rôle arriéré était toujours atténué par sa présence. Eric m’a toujours rassuré que tout irait bien. Et je l’ai cru.

Aujourd’hui, Eric est plus âgé et mieux informé sur le cancer du sein. (À mon avis impartial, il est aussi assez beau. Je vais devoir te montrer une photo.) En raison de ses expériences personnelles avec le cancer du sein, il est plus conscient et éduqué que beaucoup d’hommes de son âge. En tant que tel, il est toujours ma source constante de force. Le lien mère-fils est puissant. Le pouvoir de notre relation, je crois, est encore plus profond à cause de cette expérience partagée.

Connaissez-vous un héros du cancer du sein ou en êtes-vous un vous-même?

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