Articles

Buddhābhiṣeka

Le Kaiguang (chinois simplifié : 开光; chinois traditionnel : 開光; pinyin : kāiguāng) est le terme chinois désignant la consécration d’une statue d’une divinité. En chinois, le sens littéral de Kaiguang est « ouverture de la lumière ». Bien qu’il soit souvent joué dans les religions bouddhiste et taoïste, il est également connu comme l’acte de consacrer de nouveaux costumes de lion utilisés pour la danse traditionnelle du lion.

Un rituel de kaiguang varie selon les traditions, mais il s’agit essentiellement d’un acte de consécration formelle pour un usage approprié en parsemant les yeux d’une statue ou d’un costume de lion à l’aide d’un pinceau de calligraphie recouvert de cinabre. Dans le taoïsme et le bouddhisme, le rituel est effectué par des clercs supérieurs et se fait en invitant une divinité spécifique, un bouddha ou un bodhisattva à donner une effigie « vide » d’eux-mêmes et à la remplir d’une essence divine. L’utilisation d’un miroir (pour réfléchir la lumière du soleil) et d’une serviette sèche (pour nettoyer symboliquement la statue de saleté) est également utilisée.

On pense que si une statue ou un costume de lion n’est pas passé par kaiguang, il ne peut pas être adoré ou utilisé pour la performance, car les yeux sont toujours « fermés ».